Il est difficile de trouver une seule façon de savourer le plat incontournable qu’est une pizza en Italie.
A l’origine, à Naples, la pizza fritta était frite dans l’huile, recouverte d’un peu de sauce tomate et vendu à la sauvette par des stands ambulants ou des petites échoppes donnant sur la rue. C’est vraiment l’ancêtre de la street food !
Puis de la région Campanie à toute l’Italie les panifici (boulangers) se sont mis à faire des pizze dans des plaques mises au four et découpée à la demande des clients venant chercher leur pain ou leur biscotti (biscuits). La pizza classique tomate/anchois/mozzarella était souvent doublée d’une pizza bianca : une simple pâte à pizza cuite également au four, éventuellement agrémentée de poivre. Et il en a été de même quand les pizzerie ont essaimé dans toute la péninsule -il en existerait plus de 33 000- et dans le monde entier, aidé en cela par les millions d’émigrés italiens.
Cela étant, la tradition des pizza « faite maison » existe bien sûr depuis fort longtemps en Italie. Bien avant l’avènement des fours à pizza de professionnels les familles italiennes utilisaient soit le(s) four(s) à pain du village, soit le four du domicile.
Et, comme partout dans le monde, le fait d’acheter une pizza à emporter est très répandu dans le bel paese. Pas un seul match de foot où les tifosi (supporters) ne soit assis devant la télévision avec des pizza, des bières et des sodas…
Jusqu’à nos jours où la livraison à domicile s’est imposée un peu partout dans le pays.
Et le goût dans tout ça ?
Pas vraiment représentatif d’une vraie pizza lorsqu’il s’agit d’une pizza emportée ou livrée, quand on sait qu’elle doit être dégustée la plus chaude possible après sa sortie du four…En conclusion les italiens gourmets aiment donc (encore) savourer leur pizza en suivant les regole dell’arte (les règles de l’art) !